Le malheur n’est pas une faute ; c’est plutôt un inconvénient. Nous n’avons pas à nous sentir plus mal que les autres si nous ne nous sentons pas bien dans notre peau ou dans le monde qui nous entoure. Cela arrive à tout le monde. Et dans les cas les plus graves, comme lorsque le mal-être dure depuis trop longtemps, l’intervention d’un professionnel est indispensable.
Cela dit, certaines habitudes peuvent nous rendre plus malheureux et suggérer que quelque chose ne va probablement pas. Il vaut la peine de les surveiller et, si possible, d’essayer de les changer.
Être trop pessimiste
Selon une étude sur le sujet, les personnes pessimistes sont plus sujettes à la dépression car elles ont tendance à prêter plus d’attention aux signes négatifs, laissant de côté les éléments positifs des différentes situations. Ils abandonnent aussi plus facilement lorsqu’ils sont confrontés à des obstacles. Essayer de regarder les choses d’un point de vue différent, en se concentrant sur les solutions, peut aider.
Se concentrer sur les souvenirs négatifs
Se concentrer sur des souvenirs négatifs n’est pas propice à la bonne humeur. Et apparemment, les personnes malheureuses, selon cet article de Psychology Today, ont tendance à se souvenir souvent des épisodes négatifs, à l’exclusion des épisodes positifs. Le problème est que « l’état d’esprit détermine les souvenirs qui viennent à l’esprit, et les souvenirs qui viennent à l’esprit affectent l’état d’esprit. » En bref, c’est un cercle vicieux dont il est difficile de sortir. Alors comment le réparer ? En essayant de se débarrasser des pires souvenirs, en faisant de la place pour les autres. La méditation peut s’avérer utile.
Adopter un régime alimentaire pauvre en aliments nutritifs
Selon une étude menée auprès d’adultes souffrant de dépression, un régime pauvre en nutriments n’est pas propice à la bonne humeur et est souvent associé à l’anxiété et à la dépression. Au contraire, une alimentation équilibrée et saine vous aide à vous sentir mieux mentalement aussi.
Être trop critique envers soi-même et les autres
Les personnes malheureuses, comme nous l’avons dit, ont tendance à voir tout en noir et cette attitude les amène, parfois, à être particulièrement critiques envers elles-mêmes et les autres, comme l’a montré une étude. Mais il est important de prendre conscience de ses erreurs et de les accepter. Il en va de même pour la reconnaissance du droit des autres à vivre selon leurs propres principes, en allant au-delà du jugement.
Être trop matérialiste
Des recherches ont montré que le matérialisme est souvent corrélé à des niveaux de satisfaction inférieurs. Selon les chercheurs, cela s’explique par le fait que les matérialistes ont tendance à ne pas être reconnaissants pour ce qu’ils ont, et que des niveaux de gratitude plus faibles sont en corrélation avec des besoins psychologiques non satisfaits.
S’abandonner à la dépendance
Il arrive qu’un état de malheur chronique rende les gens plus enclins aux dépendances, principalement à l’alcool. Le thérapeute Matt Glowiak a déclaré que les gens boivent souvent pour faire face à la dépression et que, dans le même temps, ils sont déprimés parce qu’ils boivent trop. Un cercle vicieux très dangereux, notamment parce que lorsque l’esprit d’une personne déprimée s’enfonce, les symptômes s’intensifient. Donc l’alcoolisme et la dépression se renforcent mutuellement. Comment s’en sortir ? En s’appuyant sur des professionnels qui peuvent vous conseiller de la bonne manière.
Trop se lamenter
Selon un article publié dans Psychology Today, il existe plusieurs formes de plainte. L’une d’entre elles appartient aux personnes qui sont constamment insatisfaites, qui ont tendance à ruminer les problèmes et à concentrer leur attention sur les aspects négatifs. Une habitude qui tend à s’ancrer dans le temps. Une autre forme est le défoulement, ou le fait de se plaindre à cause d’un événement négatif. Le problème, c’est que les deux types aggravent l’humeur, comme l’ont montré certaines études, en suivant certaines personnes avant et après avoir écouté des plaintes. Il s’est avéré que ces dernières faisaient que les personnes qui les écoutaient et les plaignants se sentaient plus mal.
Penser trop
Penser trop n’est pas bon pour l’humeur, selon les scientifiques qui, dans cette recherche, ont découvert une corrélation avec l’anxiété et la dépression. Le problème est que, malheureusement, c’est une habitude très difficile à perdre. Mais même dans ce cas, la méditation vient à la rescousse, la meilleure arme pour faire taire l’esprit et se concentrer sur le présent.
Procrastination permanente
La procrastination est apparemment source d’anxiété, de culpabilité, de malheur. Et selon Eric Jaffe, elle est causée par l’incapacité à gérer les émotions. Une approche contre-productive.
Le problème est que lorsque nous ne cultivons pas nos passions, que nous repoussons constamment nos rêves et que nous abandonnons nos objectifs, nous risquons de ne pas nous sentir épanouis. Et c’est ainsi qu’un terrible sentiment d’incomplétude et de malheur s’insinue en nous.
Éviter les autres
Les personnes malheureuses n’ont souvent pas envie de passer du temps avec les autres. Le problème est qu’en n’ayant pas de relations sociales, ils ont tendance à se refermer de plus en plus sur eux-mêmes. C’est un cercle vicieux qui n’est pas bon pour l’humeur, comme le montre une étude qui met en évidence les risques de l’isolement social pour la santé.
Vivre une vie sédentaire
Enfin, essayez de réduire la sédentarité ! Selon une étude, il existe un lien entre la santé mentale et l’activité physique. En d’autres termes, les personnes qui font plus de sport ont tendance à se sentir mieux mentalement aussi. L’étude, qui a porté sur 6 909 adultes, a révélé qu’en augmentant leur activité physique, la santé mentale était positivement affectée.
Il a été amplement démontré qu’il suffit de 21 jours pour éradiquer une mauvaise habitude en la remplaçant par d’autres plus bénéfiques pour le corps et l’esprit. Vous n’avez pas besoin de les éliminer tous en même temps. Concentrez-vous sur celui qui affecte le plus votre vie en ce moment et commencez par là, l’effet domino de la positivité sera impressionnant.